lundi 25 mars 2013

Réflexion sur "Vous dîtes sommeil perturbés !"

Réflexion sur "Vous dîtes sommeil perturbés !"
(Date : Novembre 2011)


Vous dîtes sommeil perturbé, mais qu'est ce que cela signifie et peut on énumérer les symptômes ?
Ce regard sur l'analyse du trouble peut s'appliquer à tout le monde.

Je ne vais faire un roman, mais juste une liste exhaustive de ce qui me semble être probant dans mon cas personnel et peut être du votre. Donc, le symptôme est-ce :
  • des pensées qui remontent du fond de soi, de mon enfance ou actuelles et qui troubles le cours du sommeil ?
  • toutes ces années de travail sans un sommeil réparateur qui ont déréglé son fonctionnement et reviennent me perturber ?
  • un fonctionnement du cerveau qui s'amplifie quand je dors ?
  • physiologique par le fait d'avoir eu beaucoup d'accidents (fractures : deux bras, jambe, côte, mâchoire, nez, maxillofaciale, ...) ?
  • encore physiologique par les contraintes environnementales humaines (réaction au travail, à la famille, ...) ?
  • encore physiologique par les contraintes environnementales organiques (mauvais lit, orientation pour dormir, allergies, nourriture, pollution, ...) ?
  • tout simplement mon corps qui accélère les changements que tout être humain ressent quand il passe un certain âge ?
  • psychologique et une mauvaise hygiène de vie ou un laissé aller ?
  • un début ou une déclaration de dépression ?
  • un début ou une déclaration de BURNOUT (mon cas) ?
  • un problème de Bipolarité ?
  • etc ...
  • Peut être, est-ce un peu tout cela et bien encore.
  •  
Cette première phase de questions permet de dire (à haute voix) ou d'écrire des vérités ou non, mais permet surtout de se poser les bonnes questions (Et si c'était cela la vraie thérapie ? - Je vous rassure ce n'est pas le cas et cela se saurait).

En complément, on peut encore se poser la question : Comment une ou plusieurs de ces explications peuvent rompre un sommeil profond maintenu artificiellement par des médicaments (relaxants, anxiogène, somnifères,...) ?

Les vérités sur ma personne (celles que je ressens et que mon entourage ne voit pas en moi obligatoirement, donc ma vérité n'est pas celle des autres). Faites l'exercice de votre côté et dites comment vous êtes :
  • J'ai l'envie de créer (entreprise, écriture, photo, bâtiment, ...)
  • J'ai l'envie de se dépasser
  • j'aime certains défis, mais depuis peu reconnais mes limites intellectuelles et physiques.
  • J'ai besoin d'une vision claire de mon agenda, mais en paradoxe en avoir peur, comme s'il m’envahissait.
  • j'ai envie de communiquer (large thème) et donc très volubile dans mes écrits comme mes prises de paroles.
  • j'aime le détail pas au sens précision mais plus artistique ou technique.
  • j'aime être entouré (comme tout un chacun)
  • j'aime aller chercher ces nouveaux amis, même s'ils n'ont pas le même profil et pensées que moi.
  • j'ai envie d'aider les autres, d'apporter mon expérience.
  • Je suis franc dans mes paroles comme dans mes pensées (pas toujours car on a tous une partie cachée).
  • je n'aime pas blesser les gens (si je le fais, c'est inconsciemment)
  • j'ai très souvent un manque d'intérêt dans la finalisation d'un projet, une perte de motivation car peut être le plus dur est terminé
  • je reporte au lendemain un travail (c'est très récent)
  • je suis anxieux dans l'exécution d'une tâche même facile (c'est très récent)
  • je reconnais avoir de la rancune pour mon éducation parentale
  • Quand je me lance dans un projet, j'ai milles et une questions/idées et j'ai l'impression d'avoir le cerveau qui bouillonne. Immédiatement, il faut en poser les structures, les contours, la route à prendre, (ordonnancement des tâches), les outils, etc ... Bref, je démarre au quart de tour.
  • J'ai peur de l'ennuie.
Voila, je pense avoir fait un premier tour d'une auto analyse.

En conclusion :
Je dirai que tout cela est un peu égoïste et tourne autour de ma personne. Faudrait-il aller voir ailleurs, là où les gens sont plus malheureux. Je me verrai bien en petit père des pauvres sans la religion.
La médecine a mis sur mon mal un mot anglais "BURNOUT". 

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(Date : 25 Mars 2013)

En synthèse, car il y a beaucoup à dire sur ces 18 mois passés.

Cela fait plus d'une année que j'ai écrit ces mots pour faire sortir le mal et y mettre une étiquette. Depuis, mon regard à un peu changer sur la conclusion et suis revenu sur le mot Égoïste. En effet, si on ne se fait pas du bien soi même, personne ne vous en fera.

J'ai testé TOUTES les molécules de la pharmacopée psychiatrique et consort. Aucune ne m'a fait d'effet dans le traitement du sommeil. Par contre les effets indésirables sont biens présents.

Aujourd'hui (il y a six mois), j'ai vomis tous les médicaments (sevrage rapide) qui me rendaient complètement dépendant et inapte à toute réflexion ou analyse. Du jour au lendemain mon état s'est arrangé. Je pense réellement, qu'encore de nos jours la médecine en est à ses débuts dans la recherche des causes et remèdes associés aux troubles du sommeil. 

Mon regard sur le sujet est qu'il ne faut pas dépasser le point de non retour (Burnout). Il faut prendre à la base du problème, c'est à dire l'éducation primaire et tout au long de la vie de la personne. Cela pour éviter un dérapage ou plus simplement une dérive sur la ligne de vie. 

Pour mon cas et à ce jour, je pensais être presque sorti d'affaire, mais le psychique a rejoint le physique. Après les cinq mois de consolidation suite une opération sur les os de la jambe, il s'avère (scintigraphie) que mes os ne se reconstruisent pas. Une nouvelle maladie a fait son apparition l'Algoneurodystrophie. Le mental qui refuse de régénérer de l'os sur les parties du corps qui en ont besoin (on parle de déminéralisation épiphysaire retardée). Là, voyez vous, quant on commence à vous parler de mots inconnus c'est que ce n'est pas bon du tout. Alors, allez sur internet (qui fait peur aux médecins) et regardez de quoi il en retourne. L'avenir n'est pas gai.

Je suis dans le creux de la vague et les écueils sont encore nombreux. C'est la loi de Murphy (loi des séries).  J'espère qu'elle va commencer à remonter et Murphy se faire oublier.

PS : ce texte est susceptible d'être modifié ou amélioré pour une meilleure lisibilité.



dimanche 13 novembre 2011

Respect des autres

Dans la nuit le silence se fait sentir proche de vos pensées, ces dernières vous appellent, vous incitent à revoir en vous des mots, des phrases, des visages, des situations et vous indiquent les liaisons entre tous ses points de votre vie.

L'un des ces points est le respect ou l'amour à autrui. Qui pourrait se traduire par "Ne fait pas aux autres, ce qu'on a fait à toi, sauf si cela t'a fait grandir et te rend plus fort et plus respectueux des autres".

Je suis né dans les environs de Bordeaux un petit matin d'hiver de Décembre 1960 d'une femme aimante et jolie. Mais d'un père a qui on n'a pas donné les moyens de prendre la mesure d'avoir des enfants. En effet, toute son éducation a été centrée sur lui. La famille vivait à l'époque dans une Tunisie colonialiste et en bonne entente avec la population paisible. Son père (mon grand-père Jean-François) était un homme simple comme tous les Corses expatrié loin de leur terre natale. Il été chef d'atelier à l'arsenal de "Sidi Abdalha" et avait un revenu décent. Sa mère "Gentille", qui n'en portait que le prénom, était une femme autoritaire et faisait marcher la maison avec fermeté, même s'il n'y avait pas lieu de la l'être. Son fils Alexis été le centre de son monde, l'homme intelligent de la famille et attention à qui osait dire le contraire. C'était son fils unique, son enfant chéri, rien n'était assez beau pour lui. Il était portait au nu et ses volontés étaient faites même si cela en coûtait à la famille. Alors qu'il commençait à sortir de l'adolescence, il désira avoir une paire de chiens. Des chiens loups s'étaient, m'avait t'il dit. Le récit de mon père est qu'il les adorait et leur prodiguait une éducation comme il se devait, stricte pour les rendre docile et obéissant. Quant on écoute ce récit, on se dit rien de plus normal d'avoir un ou plusieurs animaux de compagnie.

Dans le début des années 1990, j'ai invité mon père dans mon appartement de Montrouge pour refaire connaissance après de longues années de brouille, mais aussi pour montrer la bonne santé de ma petite famille. En parlant sur le chemin du retour qui nous menait à l’aéroport d'Orly-Paris, nous en sommes arrivés à parler d'éducation. Et c'est là, qu'il me dit froidement "Les enfants c'est comme les chiens, il faut les dresser en me rappelant qu'il avait eu des chiens loups et qu'il s'était fait respecté d'eux en les matant à la dur." Alors que cette phrase m'avait un peu choqué, je lui ai reposé la question différemment "Est une métaphore ou réellement tu as appliqué ton principe à tes propres enfants ?". La réponse fut à la hauteur et à mon désespoir "Oui et j'en suis fière !". J'ai eu tellement honte que sur le moment je ne savait plus quoi faire. M'arrêter sur le bord de l'autoroute, j'avais le souffle coupé par ce retour froid et sans considération. J'étais foudroyé sur place et la première phrase qui put sortir de ma bouche est "Je ne peux plus porter le même nom de toi car tu me donnes envie de vomir". Sa réponse, là encore, fut aussi impromptu "Il faut d'enfermer dans un asile." et cela en regardant ma mère complètement affligée à côté de lui. J'ai tenté de le raisonner en lui disant "Mais, tu te rends compte de ce que tu dis en disant que tu as éduqué tes enfants comme tes chiens ? et que tu as faillit à plusieurs reprises nous tuer car tu ne supportais pas le bruit ou le moindre mouvement pendant les repas." A cela, sa réponse fut à la même hauteur que la première " Je vous ai dressé comme mes chiens pour vous apprendre la vie".

Dernièrement, j'ai eu un entretien téléphonique avec une cousine que j'apprécie affectueusement et qui me racontait l'histoire des chiens. Elle me disait "En effet, il a demandé avoir des chiens loups, mais il s'en ait jamais occupé. C'était ton grand-père Jean-François qui leurs faisait la soupe tous les soirs et ta grand-mère qui leurs apporté dans l'enclos en haut d'une colline loin de la maison, car il ne supportait pas leurs aboiements.".

Je penses qu'il faut méditer chaque geste ou expression qu'on transmet à ses enfants en se disant "Est-ce la bonne forme ou le bon moyen pour son développement avenir ?".

mercredi 2 décembre 2009

Pensés de nuit

Mettre à plat les mots pour les exorciser ou pour se faire une thérapie en solo.

Les nuits sont des fois longues pour ceux qui ruminent leurs pensés ou trop courte quant on s'occupe l'esprit à autre chose.

Si vous pensez la nuit, c'est que êtes réveillés et qu'un rêve plus fort que les autres vous a sorti de votre sommeil.

Vos pensés partent à la dérive et nous n'arrivez plus à les contrôler. Elles vous envahissent jusqu'à la terreur. A l'extrême solution. Vous vous accrochez, mais elles remontent comme une bouée à la surface et explosent. Vous ne voyez plus que le négatif, rien d'autre. Et vous vous posez plein de questions "est-ce douloureux d'en finir ? Quelle solution ? Quelle de corde et ou l'accrocher ? Quel train ? Quel médicament ? Que vont penser les autres ? Au bout de toutes ces questions macabres vous vous dites, à la fin c'est le repos et on ne pourra plus m'atteindre".

En fait c'est comme un bâtiment dont les fondations commencent à avoir des faiblesses. En temps normal, vous pensez "Vu la hauteur de l'édifice la tâche est difficile, mais réalisable". Si ce n'est que vous avez des imprévus qui rendent la tâche encore plus difficile voire impossible. Il ne faut pas se laisser aller (ma devise) sinon c'est la perte totale. Alors, je m'accroche. Oui je m'accroche, mais des fois il y a une rupture, un lien qui casse. Et les cauchemars recommencent.

Vous vous dites "Il faut ce raccrocher à quelques choses, un objectif et ne penser plus qu'à cela !". Alors pour ma part, je tente de faire remonter à la surface des passions porteuses d'espoirs.

Il y a les substitues chimiques (appelés anti-stress, anxiolytiques, somnifère, ...). J'étais vraiment contre pour maintes raisons et puis, ils m'ont aidé simplement (je le reconnais). Surtout a avoir les idées un peu plus claire et relativiser.

En fait, l'homme n'est pas fait pour se surpasser en permanence. Ce n’est pas impossible, mais s'il le fait, il doit être accompagné pour son équilibre. Qu'il soit sportif, mécanicien, patron, médecin ou autres, il la besoin d'avoir un soutien, un encouragement, un sourire, une reconnaissance, un petit rien qui fait de sa vie une joie et pas une souffrance. Dans la société où je travaille je ne vois rien de cela même entre collègues. J'ai même adopté le slogan "Dîtes une bêtise par jour pour ne pas vous prendre au sérieux et avoir en retour un sourire !". Je refuse cette loi de l'entreprise qui fait de vous un être en carton. Je me reconnais comme quelqu'un qui a de l'expérience et qui c'est toujours battu pour réussir. Quand le rouleau compresseur de l’entreprise (la mienne porte bien son BIG Bleu, moi je lui en donne un autre "Idiot Bête & Méchant") vous écrase en faisant disparaître votre personnalité, votre savoir, votre culture, vos croyance. Vous vous sentez petit, une merde. Jusqu'au jour où on vous dit que vous n'êtes plus à votre place. Là, vous vous dites je ne suis plus rien. Je suis anéanti et pourtant j'ai au fond de moi plein d’énergie, de compétences, d'idées, de volonté, d'amour.

Quel gâchis !!!!!

Voila, cela fait du bien de parler (plutôt d'écrire) ses sentiments, son ressenti face à la vie.

PS : j'ai bien aimé l'interview d'un chansonnier (Patrick Sébastien) qui disait que tous les jours il recherchait un sourire pour que sa journée soit réussie.

samedi 14 novembre 2009

Avec des amis, nous avons pris la route pour Paris dans l'intention de prendre des photos aux pieds de la Tour Eiffel.
Sur cette photo ma grande Fille surprise, sous la lumière d'un lampadère, entrain de shooter (pas beau : photographier) son amie (sans le contexte).

L'occasion était trop belle pour ne pas louper cette photo emblématique du photographe (moi) qui photographie le photographe qui lui même photographie le photographe entrain de photographier la Tour Eiffel.

L'équilibre de la photo porte sur la mise en scène, mais aussi sur le cadrage et surtout sur les jeux de lumières qui apportent une dimension et un équilibre à l'ensemble.
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