mercredi 2 décembre 2009

Pensés de nuit

Mettre à plat les mots pour les exorciser ou pour se faire une thérapie en solo.

Les nuits sont des fois longues pour ceux qui ruminent leurs pensés ou trop courte quant on s'occupe l'esprit à autre chose.

Si vous pensez la nuit, c'est que êtes réveillés et qu'un rêve plus fort que les autres vous a sorti de votre sommeil.

Vos pensés partent à la dérive et nous n'arrivez plus à les contrôler. Elles vous envahissent jusqu'à la terreur. A l'extrême solution. Vous vous accrochez, mais elles remontent comme une bouée à la surface et explosent. Vous ne voyez plus que le négatif, rien d'autre. Et vous vous posez plein de questions "est-ce douloureux d'en finir ? Quelle solution ? Quelle de corde et ou l'accrocher ? Quel train ? Quel médicament ? Que vont penser les autres ? Au bout de toutes ces questions macabres vous vous dites, à la fin c'est le repos et on ne pourra plus m'atteindre".

En fait c'est comme un bâtiment dont les fondations commencent à avoir des faiblesses. En temps normal, vous pensez "Vu la hauteur de l'édifice la tâche est difficile, mais réalisable". Si ce n'est que vous avez des imprévus qui rendent la tâche encore plus difficile voire impossible. Il ne faut pas se laisser aller (ma devise) sinon c'est la perte totale. Alors, je m'accroche. Oui je m'accroche, mais des fois il y a une rupture, un lien qui casse. Et les cauchemars recommencent.

Vous vous dites "Il faut ce raccrocher à quelques choses, un objectif et ne penser plus qu'à cela !". Alors pour ma part, je tente de faire remonter à la surface des passions porteuses d'espoirs.

Il y a les substitues chimiques (appelés anti-stress, anxiolytiques, somnifère, ...). J'étais vraiment contre pour maintes raisons et puis, ils m'ont aidé simplement (je le reconnais). Surtout a avoir les idées un peu plus claire et relativiser.

En fait, l'homme n'est pas fait pour se surpasser en permanence. Ce n’est pas impossible, mais s'il le fait, il doit être accompagné pour son équilibre. Qu'il soit sportif, mécanicien, patron, médecin ou autres, il la besoin d'avoir un soutien, un encouragement, un sourire, une reconnaissance, un petit rien qui fait de sa vie une joie et pas une souffrance. Dans la société où je travaille je ne vois rien de cela même entre collègues. J'ai même adopté le slogan "Dîtes une bêtise par jour pour ne pas vous prendre au sérieux et avoir en retour un sourire !". Je refuse cette loi de l'entreprise qui fait de vous un être en carton. Je me reconnais comme quelqu'un qui a de l'expérience et qui c'est toujours battu pour réussir. Quand le rouleau compresseur de l’entreprise (la mienne porte bien son BIG Bleu, moi je lui en donne un autre "Idiot Bête & Méchant") vous écrase en faisant disparaître votre personnalité, votre savoir, votre culture, vos croyance. Vous vous sentez petit, une merde. Jusqu'au jour où on vous dit que vous n'êtes plus à votre place. Là, vous vous dites je ne suis plus rien. Je suis anéanti et pourtant j'ai au fond de moi plein d’énergie, de compétences, d'idées, de volonté, d'amour.

Quel gâchis !!!!!

Voila, cela fait du bien de parler (plutôt d'écrire) ses sentiments, son ressenti face à la vie.

PS : j'ai bien aimé l'interview d'un chansonnier (Patrick Sébastien) qui disait que tous les jours il recherchait un sourire pour que sa journée soit réussie.

1 commentaire: